GALERIE NICOLAS FOURNERY

Grand plat aux armes de Carl Gustav Tessin, Ambassadeur de Suède à Paris, Premier Ministre de Suède.

Peint au centre avec les armes de Carl Gustav Tessin, ambassadeur de Suède à Paris, Premier Ministre et amateur d’art.

Origine :
Chine
Époque :
Qianlong (1735-1795), circa 1755
Matière :
Porcelaine
Taille :
43 cm/34 cm
Référence :
B916
Prix :
Sur demande
Statut :
disponible

Oeuvres en rapport

Pour un huilier-vinaigrier de ce service, voir Christie’s NYC, English Pottery and Chinese Export Art, 28 janvier 2013, lot 498.

Une assiette de ce service est aussi conservée dans les collection du Göteborgs Stadsmuseum (Suède).

Pour une paire de terrines, voir Christie’s Paris, Art d’Asie, 7 juin 2011, lot 144.

Notice

Le comte Carl Gustaf Tessin, en français Charles-Gustave de Tessin (1695-1770), est un aristocrate et homme politique suédois. Il fut aussi un grand collectionneur de peintures. Né à Stockolm, il est le fils de Nicodème Tessin le Jeune, grand maréchal de la cour et architecte renommé. Il fut sur-intendant des bâtiments et jardins du roi de Suède et maréchal à l’assemblée des États du Royaume en 1738. Il se montra zélé champion du Parti des chapeaux et présida l’assemblée de la noblesse à la diète de 1738. Il conseilla l’alliance française et alla lui-même conclure un traité à Versailles (1742) et vécut à la cour de Louis XV de 1739 à 1742, envoyé par le roi, avec les fonctions d’un ambassadeur sans en avoir le titre. Pendant son séjour à Paris, il constitua une importante collection de peintures et de dessins dont Le Triomphe de Vénus de François Boucher. Face à des difficultés financières, il devra se séparer, à partir de 1749, d’un importante partie de cette collection qui deviendra ainsi la propriété de la Couronne suédoise. Il finit par être président de la chancellerie et gouverneur du prince royal (devenu ensuite Gustave III). Le comte de Tessin et son épouse Ulla donnaient le ton à la cour raffinée de Drottningholm auprès de la princesse royale Louise-Ulrique, devenue reine en 1751. Cependant, las d’avoir à lutter contre les partis, battu froid par le roi et surtout par la reine Louise-Ulrique, dont il avait été proche, il quitta les affaires en 1761 pour aller vivre dans son château d’Akero, où il mourut.

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