GALERIE NICOLAS FOURNERY

Encrier de bureau réalisé à partir d’une couvercle en porcelaine de Chine d’époque Yongzheng. France, seconde moitié du XIXe siècle

La porcelaine, correspondant à couvercle d’un vase en porcelaine de Chine de la période Yongzheng (1723-1735), décorée de fleurs et peint dans les émaux de la famille rose-noire, l’encrier étant un récipient placé au centre du couvercle, le couvercle de l’encrier lui-même enrichi d’une importante monture en bronze doré et ciselé rocaille, les trois pieds en forme d’acanthe.

Origine :
Chine
Époque :
Yongzheng period (1723-1735) pour la porcelaine, France, XIXe siècle pour la monture en bronze doré
Matière :
Porcelaine
Taille :
19 cm (diamètre)
Référence :
C747
Statut :
vendu

Notice

Cet encrier est une illustration de la redécouverte de la porcelaine de Chine du XVIIIe siècle, de la nouvelle attention que l’on apporte à ces objets qui sont redevenus précieux. Ils avaient subit une lente désaffection depuis la fin du XVIIIe siècle et ce durant toute la première moitié du XIX siècle. L’un des évènements majeurs de ce nouvel attrait pour les arts de la Chine est sans aucun doute l’exposition des objets pillés au Yuanming Yuan (le palais d’été), présentés au rez-de-chaussée du Pavillon de Marsan aux Tuileries le 23 février 1861, ou s’est pressé le public.

L’impératrice Eugénie crée au même moment, un musée chinois au sein du château de Fontainebleau et décide, en 1863, d’installer les quelques 400 objets de la campagne de Chine (1860) et ceux offerts lors de la venue de l’ambassade de Siam (1861) dans de nouveaux salons au rez-de- chaussée du Gros Pavillon du château de Fontainebleau.

Ce goût renouvelé pour les arts de la Chine est accompagné par la participation de la Chine aux Expositions Universelles (la Chine participe à sa première Exposition Universelle en 1867 à Paris). De nombreux amateurs constituent aussi à Paris à cette époque de belles collections d’art chinois, comme Henri Cernuschi, Emile Guimet, Clémence d’Ennery,  ou Ernest Grandidier, poursuivant la diffusion du goût pour l’art chinois.

Cet encrier illustre aussi ce goût pour les objets de la famille noire, qui retenait un intérêt particulier des collectionneurs au XIXe siècle. Les grands vases peints dans les émaux de la famille verte et noire, étaient ainsi décrit au au début XXe aux Etats-Unis siècle comme « le goût des millionaires ». Nombre d’imitations de porcelaine de Chine sont faites à cette époque pour combler ce goût, comme par exemple par la Manufacture de Samson.

Accueil sur rendez-vous à Paris dans le 10ème arrondissement.
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