Le dieu de la littérature taoïste représenté assis sur un trône en pierre, coiffé d’un chapeau officiel avec de longues pattes, une robe de chambre et deux ceintures rigides qui encadrent son ventre arrondi, la ceinture inférieure avec des plaques de «jade» , son visage bien modelé transpercé depuis l’attachement d’une moustache et d’une barbe.
Pour une figure similaire, voir Marchant, Blanc de Chine, p. 16, 2014, no. 5.
Wenchang (文昌) est le dieu chinois de la culture, de la littérature et des examens impériaux. Très vénéré par les lettrés, les étudiants et les familles aspirant à la réussite scolaire, il est souvent représenté en tenue de mandarin, tenant un pinceau ou un rouleau de papier. Son nom complet est Wenchang Dijun (文昌帝君), littéralement « Souverain empereur de la prospérité littéraire ». Il réside, selon la tradition taoïste, dans la constellation de Wenchang dans le ciel du nord. On lui adresse des prières avant les concours, et ses temples abritent parfois une « table des vœux » où les aspirants lettrés déposent leurs souhaits de réussite. Il incarne l’idéal du mérite intellectuel dans la Chine impériale.
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