GALERIE NICOLAS FOURNERY

Beurrier peint dans les émaux de la famille rose à décor du « fort hollandais de la folie » en porcelaine de Chine d’époque Qianlong

Peint avec une vue du « fort hollandais de la folie » sur la rivière des Perles, dans une bordure de bleu sous couverte, avec des papillons et des panneaux à motifs.

Origine :
Chine
Époque :
Qianlong (1736-1795), ca. 1780
Matière :
Porcelaine
Taille :
17.5 cm / 13 cm (présentoir)
Statut :
vendu

Oeuvres en rapport

Une paire de beurriers sont conservés dans la RA collection. Une assiette était dans la Collection Paulo Cunha Alves.

Pour deux grands plats à viande, voir Luisa Vinhais & Jorge Welsh, A Time and A Place: Views and Perspectives on Chinese Export Art, 2016, no. 75.76.

Voir C.J.A. Jörg, Porcelain and the Dutch China Trade, 1982 The Hague, p. 70, cat. 18 (pour un bol en bleu sous cobalt).

Pour une assiette à décor réticulé, provenant de la collection Leo & Doris Hodroff Collection (voir Christie’s, Part II, 23 january 2008, lot 405).

Pour un autre plat bleu, voir William Sargent & Rose Kerr, Treasures of Chinese Export Ceramics – From the Peabody Essex Museum, 2012, pp. 145-146, no. 52.

H. Hyvönenk Kiinalaista Posliinia Suomessa, Chinese Porcelain in Finland, , 1986 Finland, p. 147, cat. 262 (pour une assiette famille rose).

John Ayers and Davis Howard, China for the West, 1978, p.207-8.

Notice

Ce fort, ainsi que d’autres dans la même air géographique, étaient des structures défensives construites sous la dynastie Ming pour protéger Guangzhou (Canton). Au début de la dynastie Qing, les progrès de la canonnerie les rendirent superflus et ils tombèrent en ruine.

Ils ont ensuite été réquisitionnés par des étrangers – Dong Paotai (Fort de Pâques) par les Français, et à un mile de là, Haizhu (Sea Pearl), par les Néerlandais. Par la suite, ils ont été connus sous le nom de forts français et hollandais de la folie, et étaient utilisés pour le stockage ainsi que comme bases pour le personnel, car les Européens n’étaient pas autorisés à vivre à Guangzhou.

Le fort hollandais de la folie était juste en face de la ville et à seulement un demi-mile des comptoirs. L’histoire du terme folie fort n’est pas claire, mais elle peut renvoyer à l’hypothèse que la structure n’était pas fonctionnelle. Bien que souvent mentionnés par les voyageurs, ces sites n’étaient généralement pas représentés par des artistes chinois ou occidentaux.

 

Le fort hollandais de la folie et les comptoirs.

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