La scène copie une estampe de C. J. Visscher de Jonge, un graveur néerlandais, d’après un dessin d’Abraham Bloemaert (1564-1651).
L’estampe est également illustrée dans M. Roethlisberger, Abraham Bloemaert et ses fils, Doornspijk, 1993, vol.II, fig.568, cat.403, et décrit dans vol.I, p.270 / 71, où il est indiqué que la pêche était un symbole répandu de l’activité amoureuse, basée sur la notion d’appât perfide, avec le piège à poisson faisant allusion au piège de l’amour. Voir D. S. Lunsingh Scheurleer, Chine de commande, Londres, 1974, fig. 207 pour une illustration de cette impression, avec deux plaques avec ce dessin comme les fig. 206 et 298.
Cette scène se retrouve dans les émaux de la famille rose (en camaïeu rose), en grisaille et or, et comme sur le présent exemple en polychromie. David Howard suggère que la version polychrome a probablement été commandée par le V.O.C., tandis que les autres versions, en grisaille et en camaïeu rose, avec des décors sur l’aile moins coûteux, ont été probablement commandés par des marchands privés.
Pour une version émaillée identique que celle présentée ici, voir D.S. Howard, The choice of the private trader, 1994, p.83, pl.67.